L' viction de Benjamin Constant du Tribunat, en 1802, lui a fait perdre l'espoir d'une carri re politique. Il va chercher la r ussite dans ses travaux sur les religions et des activit s litt raires. Il pense un mariage avec Am lie Fabry et revoit Anna Lindsay, mais l'exil qui frappe Germaine de Sta l lui impose de l'accompagner en Allemagne; la mort de Necker, ensuite, l'oblige ne pas la quitter. Charlotte de Hardenberg, qui r apparait, n'est encore qu'au second rang, mais sa personnalit se dessine. En 1805, la disparition de Julie Talma, puis d'Isabelle de Charri re sont ressenties comme des coups du sort. Les correspondants continuent d'appartenir au cercle des amis (aux anciens s'ajoute le jeune Prosper de Barante) et des amies (auxquelles se joint Charlotte); la famille, juste en t te, la comtesse de Nassau, la cousine Rosalie. Quant au bref pisode allemand, il nous fait p n trer au cour m me de la soci t de la cour de Weimar. En filigrane, le drame s'annonce qui va labourer l'Europe. On per oit le c t pompeux et le c t mesquin de la politique int rieure de la France, faite de l'ambition des petits et des grands, dans un pays o il est malais , pour les anciens r volutionnaires et pour les anciens nobles, de se faire une place d cente, sans compromissions et sans l chet . | Correspondance 1803–1805 by Paul Delbouille, Hardcover | Indigo Chapters